La défense et la promotion du patrimoine entre Loire et Maine sont illustrées  par les actions prévues cette année par l’association. Les contributions au PLUi et au SCOT y tiendront un rôle important.

L’association du Camp de César, créée en 1993 contre le projet de rocade sud, tenait son assemblée générale le 15 février. L’opportunité de dresser le bilan de l’année écoulée et de présenter ce que seront ses engagements en 2025 en matière de défense et promotion du patrimoine entre Loire et Maine

« L’avenir de la Zone Agricole Protégée est un sujet majeur, a insisté son président Yves-Henri Martin. Ce territoire aux portes de l’agglomération d’Angers est propice au développement de circuits courts et aux attentes du Projet Alimentaire Territorial. Mais la ZAP souffre de pertes d’entreprises avec apparition de friches et aussi de certaines activités qui n’ont pas de rapport avec l’agriculture et la réglementation de la Zone ».



Deux documents d’urbanisme fondamentaux vont faire l’objet d’une révision générale, le Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) et le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT). Le Camp de César va apporter sa contribution à chaque consultation. Elle concernera l’aménagement du territoire. La ZAP pourrait être présentée comme un modèle prenant en compte l’évolution des habitudes en matière de santé, d’alimentation, de commercialisation. Cela devrait se traduire par des aménagements sans conflit d’usage qui incite les investisseurs. 

« Toutes sortes de productions se mêlent dans un véritable patchwork. La zone devrait bénéficier d’un aménagement organisé sans conflit d’usage offrant un cadre sécurisé aux exploitants, aux riverains, aux financeurs, aux consommateurs ». 

Pour l’heure, la zone perd des entreprises avec apparition de friches qui pourraient ouvrir l’appétit d’aménageurs. Le risque, ce sont aussi certaines activités qui n’ont pas de rapport avec l’agriculture et la réglementation de la ZAP.

« Le Camp de César plaidera aussi  pour l’élargissement de la Zone Agricole Protégée en supprimant le couloir encore réservé pour le passage d’une éventuelle rocade »…  


Les échanges avec les adhérents présents ont montré qu’il manquait un Schéma Directeur d’Urbanisme pour la commune sauf pour le secteur protégé. Le Camp de César pourrait en faire la proposition dans le cadre du PLUi.

Le Camp de César a aussi une dimension culturelle. Le 8 aout dernier, il organisait une randonnée guidée sur les pas des libérateurs américains d’aout 1944 avec le soutien logistique de la commune et celui des anciens combattants. Ce parcours serait pérennisé sous forme d’un circuit mémoriel. Un groupe de travail va se réunir en mars sous l’égide de la municipalité.

L’association apporte aussi son soutien au Musée de la Psychiatrie du Cesame. Sa modernisation est envisagée. Des locaux accueillent depuis l’an dernier une exposition permanente de tableaux réalisés par des patients. Elle est très appréciée.
La réélection par tiers des membres du conseil d’administration a vu l’arrivée d’André Trocheris.

Article paru dans Ouest France le 22 février 2025 (lire l’article)



Yves-Henri Martin et Olivier Beucherie
Yves-Henri Martin commente l’année 2025 du Camp de César (au second plan, Olivier Beucherie qui animera ensuite une conférence sur les labels alimentaires) | OF


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