Sainte Gemmes-sur-Loire et Plan Alimentaire Territorial
Angers Loire Métropole a validé, le 13 décembre, son Projet Alimentaire Territorial. Il s’agit ainsi de favoriser une alimentation de proximité, durable et accessible. Le PAT se décline en 64 actions, applicables jusqu’en 2030.
Angers Loire Métropole va acquérir, dès 2022, une trentaine d’hectares sur le territoire en vue de les mettre à la disposition de porteurs de projet agricole. Le président d’ALM, Christophe Béchu, a évoqué plus spécifiquement 5 ou 6 ha entre La Roseraie et Sainte Gemmes-sur-Loire. "Une coupure verte, vivrière, agricole" qui deviendrait une zone agricole protégée.
L'association du Camp de César pense qu’il y aurait grand intérêt à libérer des terres qui se trouvent dans le fuseau prévu pour la rocade sud : de 30 à 40 ha sont encore propriété d’Angers Loire Métropole et devraient être redonnées à l’agriculture.
La collectivité s’engage également à financer 180 jours de formation pour accompagner des agriculteurs dans leurs projets d’installation ou transmission Pour soutenir les circuits courts, une aide sera apportée aux artisans et commerçants lors de la première année de leur certification bio. Autre exemple: la mise à l’étude d’un atelier de reconditionnement destiné aux produits frais invendus, et dédiés à l’aide alimentaire.
La lutte contre le gaspillage alimentaire est une autre composante du Projet Alimentaire Territorial. Les actions de sensibilisation, déjà menées dans des écoles d’Angers, seront étendues à une dizaine d’autres communes. Ceci se fera dans le cadre du programme "Alimen’Terre", piloté par la cuisine centrale Papillote et Compagnie.
Le PAT regroupe aussi beaucoup d’autres initiatives pour organiser l’accès à une alimentation durable pour tous, accompagner les changements de comportement et valoriser les savoir-faire et les produits locaux durables.
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