Randonnée organisée pour « La Fête au village » le dimanche 26 mai 2024

  • Durée : 2 heures
  • Distance : environ 6 km
  • Départ : Parking de la salle ART’IMAGE.
  • Arrivée : Placette face au 31 Port Thibault.

Une belle demeure, « Plaisance ». Arrivée dans la Zone Agricole Protégée.

Au fil du parcours

Emprunter la route du Port Thibault au bourg de Sainte Gemmes.


Lotissement du Clos Neuf sur la gauche. Le Clos Neuf dont la réalisation est confiée à Fréderic Roland est construit de 1989 à 1993. Il contribue au rajeunissement de la commune au début des années 1990.

Longer le Cesame sur la droite.

Le Conseil général acquiert en 1844 le château de Sainte Gemmes et son domaine de 23 hectares pour en faire « un asile d’aliénés ». Il prend le nom de Cesame (Centre de santé mentale angevin) en 1993. Son Musée, ouvert en mai 2000, retrace l’évolution de la psychiatrie au sein de cet hôpital. La très grande maquette en bois de l’établissement est sa pièce maîtresse.

Emprunter la route du Stade sur la gauche.

Arriver au rond-point sur le D 112 et le traverser.

Continuer route de Frémur.

Sur la gauche, une belle demeure, « Plaisance ».

Arrivée dans la Zone Agricole Protégée.

La ZAP a été créée en novembre 2018 par le Préfet dans le contexte de la menace d’un projet de rocade sud d’Angers. La ZAP doit protéger dans le temps et valoriser la vocation agricole de Sainte Gemmes et des Ponts de Cé. Dans une ZAP, se trouvent les conditions d’une meilleure compétitivité des entreprises, l’attractivité de la zone pour les acteurs des filières, un accueil facilité de nouvelles entreprises et la préservation du potentiel foncier de la zone.

Tourner à gauche sur le chemin de la Messe.

Passage devant l’entreprise horticole Bellard-Crochet.
Production de fleurs (géranium…) pour les jardineries, fruits rouges (myrtilles…) et arboriculture

Passage devant le bois de Leppo.
Transformation d’une friche horticole en jardin maraîcher. Une partie est cultivée sous serre, l’autre en plein champ.


Prendre à droite le chemin de la Coulée.

Prendre à gauche le chemin du Ruisseau. 

Traverser la route de la Roche.

Proximité de l’entreprise Boos, producteur, horticulteur pépiniériste. Celle-ci entretient une collection de près de 400 variétés d’hydrangeas.

Poursuivre le chemin du Ruisseau. Puis prendre à gauche un chemin de terre vers les Epivents (43 m, point culminant de la commune).

En haut, panorama sur une étendue de serres horticoles construites dans les années 1990-2010.

Redescente par le chemin des Ruettes.

Traversée de terrains cultivés par l’entreprise Beaujean, associée, depuis cinq générations, au maraichage, plus particulièrement à la culture de la salade, mais aussi du poireau, du céleri rave et du chou.

Le sentier est une portion de la « Voie des Plantagenêts », l’un des trois "Chemins partagés" qui unissent Compostelle et le Mont Saint Michel.

Arriver route de la Roche et prendre à droite.

Sur la droite, le Jardin de l’avenir. Depuis 1974, il se déploie sur une dizaine d'hectares. Une ferme maraîchère bio est en libre cueillette. Un magasin bio a été construit il y a une dizaine d’années. Un restaurant bio complète le site.

Au rond-point, franchir le passage protégé pour traverser le D112. 

On passe devant la Boutique des Créateurs et une « belle demeure » sur la droite.

Passage devant le nouveau lotissement et la guinguette. Celle-ci occupe l’ancien « Café Dabel », café-restaurant de 1919 à 1941. Le café est resté ouvert jusqu’en 1960.

Arrivée à Port Thibault.

Passage devant le jardin méditerranéen. Ce jardin, appelé aussi le Clos des Vignes a été réalisé avec les jeunes du lycée du Fresne. C’est un clin d’œil au roi René qui avait lui-même ramené des plantes méditerranéennes en Anjou.

Passage devant la Roche Morna.

Le nom indique la présence d’un mégalithe disparu. Pauline-Céleste de Morna, veuve d’un héritier, associera son nom à celui de sa propriété.

Le château de 870 m² a été édifié au XIXème siècle. Deux propriétaires et une colonie de vacances se sont succédés jusqu’au rachat en 1951 par le Département pour en faire une « structure d’accueil d’enfants handicapés et éducables ». Ce service de pédopsychiatrie du Cesame a été transféré en avril 2014 sur le plateau des Capucins, à Angers. 

Le site a été acheté par le promoteur nantais P2I. Le projet comprend la transformation du château en un hôtel de 35 chambres, l’installation d’un restaurant de 110 couverts, la construction de huit pavillons individuels, la démolition des bâtiments sauf le château, et la construction de huit lodges en bois à côté du château. Démarrage des travaux fin 2024. L’ouverture est envisagée pour 2026.

Poursuite de la randonnée à Port Thibault.

Passage devant six belles demeures.

  • 70 - Le Magnolia.
    Jolie façade classique en tuffeau. La maison a été longtemps la résidence de Paul Mareau, maire de Sainte-Gemmes-sur-Loire de 1995 à 2007.

  • 68 - Montplaisir
    Cette demeure appartint à Frédéric Rossif (1922-1990). Ce documentariste et réalisateur, entré à l’ORTF en 1952, s’est spécialisé dans le documentaire animalier et le documentaire de montage avec des images d’archives.

  • 54-56 - Le Clos de la Grande Roche.
    Vers 1700, la maison principale est décrite avec une tour et un escalier de pierre. A la fin du XVIIIème siècle, de nouveaux bâtiments sont construits.

  • 44 - Les Grandes Roches
    Deux corps de bâtiments y ont été édifiés. Le corps principal est construit en 1867. Le second bâtiment est construit à la perpendiculaire du précédent. Une extension sur deux étages a été réalisée au nord en 1965.

  • 41
    Le corps principal de cette propriété a été édifié pour Edouard Cointreau, fondateur de la distillerie du même nom avec son frère Adolphe en 1849. Un petit pavillon dans le parc est orné de médaillons du jeune David d’Angers. La grille monumentale, à l’entrée de la propriété, provient des Etablissements Bessonneau.

  • 31 Le Pavillon Bleu
    C’était un hôtel-restaurant réputé. Au début du XXème siècle, la famille Baffet avait donné son rayonnement à l’établissement, repris en 1919 par le couple Tranchant et étoilé Michelin avant-guerre. La double entrée favorise la discrétion de rencontres amoureuses, mais également tarifées. L’éclat du Pavillon Bleu survivra peu à l’avant-guerre. Il est devenu une maison d’habitation.

Fin de la randonnée.



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