Le bras sud de l’île aux Chevaux (ou chenal de « la Coque ») est toujours en eau et offre peu d’intérêt ornithologique. Le bras nord, fortement ensablé, offre des conditions d’accueil plus favorables. Des migrateurs y font escale lorsqu’il se trouve partiellement en eau du printemps à l’automne. Ce sont essentiellement des Limicoles comme diverses espèces de Chevaliers qui s’alimentent dans les alluvions meubles au bord de l’eau. On y observe très régulièrement des troupes de Mouettes rieuses et deux espèces de hérons, le Héron cendré et l’Aigrette garzette (Egretta garzetta). Cette dernière qui a l’aspect d’un petit héron blanc est devenue fréquente depuis le milieu des années 80 à la suite d’une extension de ses colonies le long du littoral atlantique.
En hiver, des grands cormorans et quelques espèces de canards peuvent y stationner. Lors des vagues de froid, des canards nordiques font des apparitions. L’étroitesse et l’accessibilité du bras rendent rare l’observation de nicheurs caractéristiques des grèves.
L’Hirondelle de rivage (Riparia riparia) et le Martin pêcheur (Alcedo atthis) creusent les berges abruptes de l’île aux Chevaux pour y établir leur nid. L’Hirondelle est localisée à la berge sud de l’île en une colonie pouvant compter jusqu’à une centaine de couples.
Les Sternes pierregarin (Sterna hirundo) et naine (Sterna albifrons) viennent régulièrement pécher depuis les colonies situées plus en amont.
Un nouvel arrivant est signalé dans l’île : le Pic noir (Dryocopus martius) qui se fait plus fréquent dans les plaines depuis les années 1950-1960. Il niche souvent dans les vieux peupliers.
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