L’association le Camp de César qui s’investit dans la protection et la valorisation du site et du patrimoine entre Loire et Maine, a tenu son assemblée générale au mois de février. Ses membres ont dit vouloir rester vigilants quant au devenir de la zone agricole protégée de Sainte-Gemmes-sur-Loire.
Le Camp de César plaide ainsi pour l’élargissement de la Zone agricole protégée (ZAP) par l’intégration des parcelles communales hors ZAP classées en zone A, à vocation donc agricoles, notamment la partie au-delà de la limite nord, sans laisser de couloir non « zapé » qui permettrait de réaliser plus facilement tout équipement, éventuellement une infrastructure routière qui ne serait pas forcément une rocade.
Le Camp de César ne voit pas d’inconvénient à une couverture de la réserve d’eau par des panneaux photovoltaïques. Mais on ne devrait pas les accepter au sol car ils détourneraient des terres de leur usage agricole.
« Dans l’état des études réalisées en lien avec la Chambre d’agriculture et l’Association pôle végétal Loire Maine, l’installation de panneaux photovoltaïques pourrait se faire sur l’étendue de la réserve d’eau et non pas à côté. Cela limiterait les effets d’évaporation en été. A priori, rien ne s’oppose à l’installation de panneaux au sein de la ZAP dès lors qu’elle respecte le cadre légal », ont énoncé les membres de l’association.
Par ailleurs, des chemins sont abîmés. Le président du Camp de César a fait part de ses constats et de ses inquiétudes par courrier au maire de Sainte-Gemmes. La suite est attendue.
Des personnes regrettent que certains secteurs de la zone soient l’objet de dévoiements, par des activités qui ne sont plus agricoles, mais offrent un intérêt économique, fiscal…
Article paru dans Ouest France le 4 mars 2025 (lire l’article)

Yves-Henri Martin, président de l’association du Camp de César.
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