OF - 05/07/2023 - Sainte-Gemmes-sur-Loire. Une association soutient le projet de retenue d’eau
Le projet de retenue d’eau a été rendu public. Son emplacement est désormais connu, à l’angle de la D112 et de la route de l’Hermitage.
Par la voix de son président, Yves-Henri Martin, l’association du Camp de César, qui se mobilise pour la protection de l’environnement, approuve le projet de création d’une retenue d’eau, à Sainte-Gemmes-sur-Loire route de l’Ermitage : « La configuration, avec une capacité de 170 000 m3 et un miroir d’eau de 2 ha, est raisonnable. Ce mode de gestion de l’eau respecte l’environnement et la ressource en épargnant les nappes phréatiques. Cela n’a rien à voir avec ces bassines qui déclenchent des hostilités, voire des affrontements. »
L’association appuie ce projet qui, selon elle, « montre l’implication collective de la profession agricole ».
Aider les agriculteurs face à la sécheresse
Elle avait déjà fait valoir l’intérêt d’un tel projet à Corinne Bouchoux, vice-présidente d’Angers Loire métropole, lors d’une rencontre en janvier 2021. Elle lui exposait alors sa vision de l’avenir pour la Zone agricole protégée.
L’objectif de cet équipement devrait être atteint : permettre à l’agriculture de passer sans encombre jusqu’à trois mois de sécheresse. L’écart de consommation entre une année pluvieuse et une année sèche peut représenter près de 400 000 m3 d’eau à trouver à Sainte-Gemmes-sur-Loire.
Cette retenue sera une contribution significative au Projet alimentaire territorial qui veut doubler l’autonomie alimentaire de l’agglomération angevine. Elle aurait également son utilité en cas d’incident sur la centrale nucléaire d’Avoine (Indre-et-Loire) qui polluerait temporairement les eaux de la Loire.
Yves-Henri Martin souligne que « le Camp de César, qui participe déjà volontiers aux activités de la commune, sera heureux d’apporter son concours à la mise en œuvre de ce beau projet. » Le territoire gemmois pourrait devenir un modèle s’il parvenait à équilibrer ses ressources en eau, avec l’appui d’un réseau de 44 km. L’agriculture y couvre 200 ha pour l’horticulture, 125 ha pour les légumes de plein champ ou primeurs, d’autres surfaces en arboriculture, petits fruits, floriculture… Ces productions diversifiées à très forte valeur ajoutée sont vitales pour la métropole et au-delà même de notre région.
Article paru dans Ouest France 5 Juillet 2023. Lire l'article.
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