Les Rues

Entrée du bourg

Actuelle avenue du Commerce avec, à gauche, la charcuterie. Le charcutier est sur le seuil de sa boutique avec ses instruments. Plus loin le café-restaurant-menuiserie Audiau et l’épicerie Bessac et à droite la boulangerie. Au bout de la rue, le carrefour avec la rue de la Poste, actuelle rue des Moulins. Cliché de la première décennie du siècle, qui révèle le piètre état de la voirie et de l’hygiène : tas d’immondices ou de terreau le long des murs, pas de système de répurgation…Des soldats cantonnés dans la commune pendant la guerre de 14 furent d’ailleurs employés à la nettoyer et l’embellir ce qui valut à leur adjudant des félicitations et une récompense du conseil municipal, en 1916.

Rue principale

Elle va de l’entrée nord du bourg jusqu’à l’église. C’est la rue de l’église actuelle. Ici la partie la plus haute, vue de l’Est vers l’Ouest. Le bâti n’a guère changé. Par contre, on peut remarquer l’absence de trottoir et de système d’écoulement : jusqu’aux années 60, la chaussée est bordée de fossés franchis par un ponceau devant chaque maison. Pas d’éclairage public. L’industrie alimentaire sait déjà faire sa publicité….Le cliché date de la guerre de 14 comme en témoigne la présence des militaires.

La Place principale

Carrefour entre les actuelles rues de l’Eglise, de l’Abbé Biotteau, de la Janière. Vue vers l’ouest. On a ici un bon échantillon des moyens de transport des Gemmois de cette époque, utilisés par les différentes classes sociales : voiture à cheval pour les plus aisés, bicyclette pour les moins fortunés, la brouette restant pour beaucoup, avec la charrette tirée par un cheval, les moyen de transport le plus usité pour les produits en relation avec l’activité agricole. La voiture automobile reste une attraction… Cliché datant de la guerre de 14.

La rue principale vue vers le nord

Vue vers le nord. Propriétaires, personnel et clients du Café restaurant de la Loire posent ici fièrement. La famille Béziau était une des plus anciennes familles gemmoises ; on relève son nom parmi les membres de la première municipalité de Sainte-Gemmes élue en 1787. Au café succéda une cordonnerie, tenue par Joseph Béziau. A droite, la maison de l’aumônier de l’hôpital, maintenant remplacée par une construction moderne. Cette maison était une des rares habitations gemmoises à bénéficier en 1914 de l’alimentation électrique.